Montcarra mon village en Dauphiné - Joseph Mouilloud
Le four du Lyobard a été construit aux environs de l’année 1889, Le four lui-même était fait en simples pierres du pays et il était couvert avec des pierres plates (Lauzes), il y avait juste un petit toit devant.
En 1935 il a été reconstruit en briques réfractaires par les maçons du village, PENET Léon et CANDY André. Les pierres initiales ont été réutilisées pour rehausser le mur du côté ouest, on peut d’ailleurs toujours les distinguer des autres. Le toit a été agrandi. En 1972 ce four a été vendu par la commune et racheté par elle-même en mars 1995.
Vendu pour 1 Franc symbolique à la commune en 1995 par les nouveaux propriétaires Laurence et Stéphane PAPE, instituteurs au village.
Description
Le four est situé au 600 Grande Rue sur la D143, le long de la rue principale, à l’entrée Ouest du village.
Four en maçonnerie accessible depuis la route par une porte, son accès d’origine se trouvait sur le pignon.
Sa toiture à deux pans en tuile écaille est posée de façon traditionnelle.
La matrice cadastrale fait état du four dès 1839 au lieu-dit Liobard, pour 40 centiares occupés sur la parcelle B 147s
Restaurations
2017
Ravalement des façades. Financement conjoint Département, Région et ACM.
2016
2015
2014
Visite du 23 septembre.
Les fissures repérées sur les murs ouest et nord indiquent un tassement de l’angle. A l’intérieur, le mur soutenant l’autel présente également deux fissures obliques de part et d’autre de la bouche du four. Sous le manteau, les éléments formant la brasière semblent basculer sensiblement vers l’avant, sous l’effet de la poussée de la voûte. Sur les parements intérieurs (nord et sud)on observe en partie basse des moellons dé-jointoyés, instables ou manquant en certains endroits (près de l’angle) du fait probablement de remontées humides en pied de mur. On note également à cet endroit une longue fissure verticale entre l’angle nord-est et appui de l’entrait de ferme.
Ces observations traduisent une instabilité de la partie ouest du bâtiment (autour de la voûte), que l’on doit probablement attribuer à la conjonction de plusieurs facteurs. Les travaux récents (éclairage public) ont pu fragiliser une situation déjà instable. Par mesure de précaution, nous conseillons d’étayer la voûte en répartissant les charges le plus largement possible sur la sole de manière à ne pas l’endommager. Il serait également souhaitable de s’assurer que les fissures constatées sur les murs nord et ouest sont biens stabilisées par la pose de témoins en plâtre, avant d’envisager leur réparation, pis de retirer précautionneusement l’enduit ciment qui recouvre la partie supposée en pisé pour l remplacer à terme par un enduit respirant à la chaux. On vérifiera au préalable que par temps de pluie, les eaux ne s’accumulent pas en pied de façade, comme pourrait le laisser penser le pendage actuel du terrain et que la partie en pisé est suffisamment surélevée pour ne pas être mouiller par le rejaillissement (soubassement maçonné). Le projet de travaux pourrait également intégrer le nettoyage du pan nord de la toiture (démoussage, vérification de l’étanchéité) et la reprise du revêtement de sol intérieur.
Tous ces travaux nécessite une attention particulière et une expérience en matière de restauration des maçonneries traditionnelles.
Aude Jonquière, Architecte, Service du patrimoine culturel du Conseil Général de l’Isère
2012
Le maçon Yvan Ray de Bourgoin Jallieu, est sollicité pour reprendre en sous-œuvre l’angle nord-ouest du bâtiment. Cet angle construit en pisé était rongé par l’humidité sur une bonne partie de son épaisseur. La partie de mur est aujourd’hui recouverte d’un lait de ciment, en-dessous de la reprise, se cacherait donc une maçonnerie en terre.
2010
C’est la sole qui à son tour semble s’affaisser côté ouest. Certaines dalles se soulèvent suffisamment pour gêner la progression de la pelle à enfourner.
2000
La voûte présente des signes d’affaissement, des briques se descellent à l’arrière de la brassière. Elles sont rescellées au ciment fondu par Alain Azanar.
Table des matières
1996
Des travaux de fermeture en parpaings du pignon (porte d’origine) et création d’une nouvelle porte d’accès dans le mur Sud, donnant sur la rue, travaux réalisés par une entreprise.
La charpente a été déposée et restaurée et réfection de la toiture en tuiles écailles, réalisation par une équipe de bénévoles.
1993
Le propriétaire (four est alors privé) réalise une dalle béton et le carrelage.
1935
La voûte est entièrement reconstruite en briques de terre réfractaire par des maçons du village, Léon Penet et André Candy (la brassière est estampillée au nom de l’entreprisse « Terrassier ». Les pierres de pays formant l’ancienne voûte sont alors réemployées pour rehausser le pignon ouest. Dans le même temps, le toit est prolongé au-dessus de la voûte par deux charpentiers du village Messieurs Barbier et Tripier, qui ont laissé leur signature sur l’une des fermes du fournil.
1889
Premier four à pain de type ouvert, couvert de lauzes.
Utilisations du four
2019
l’ACM 25 mai cuisson et vente de pain cuit dans le four banal.
Sou des écoles Tartes et pizzas.
ACCA (chasse) diots.
Fête de quartier du Lyobard.